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La «guerre des monnaies» est au centre des préoccupations des têtes dirigeantes du monde. Qu’est-ce que c’est ? Pourquoi ? Qui sont les gagnants et les perdants ? Explications.
Il n’y a pas de sang dans cette guerre là, si tant est qu’on peut l’appeler «guerre». En tout cas, ce conflit international dure depuis des siècles: l’arme de la dévaluation compétitive est facile à utiliser, a priori très bénéfique pour celui qui l’enclenche, mais c’est aussi une attaque pour l’économie de tous les autres pays. Le pire des risques serait que tous les autres pays ripostent à une dévaluation par une dévaluation. Le commerce mondial perdrait son peu d’équilibre, et les sirènes d’alarme de l’hyper-inflation rugiraient. Une situation qu’aucun des pays du monde, développés, émergents ou en développement ne saurait (ré)expérimenter. Explications.
• La «guerre des monnaies», ça veut dire quoi?
La «guerre des monnaies», ou «guerre des devises», ou «guerre des changes» est la bataille que se livrent les pays du monde entier pour être le plus compétitif possible, via des politiques économiques - notamment monétaires - qui leur permet de baisser le niveau de leur monnaie nationale par rapport aux autres monnaies. En réalité, il s’agit de pratiquer ce que l’on appelle une dévaluation compétitive.
• Pourquoi parle-t-on de «guerre»?
La Bourse de New York a fini sur une note indécise vendredi, l'indice Dow Jones des 30 industrielles gagnant 0,04%, soit 5,91 points à 13.979,30.
Le S&P-500, plus large, a perdu 1,68 point, soit -0,11%, à 1.519,70. Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 6,63 points (-0,21%) à 3.192,03.
C’est le ministre brésilien des Finances Guido Mantega, qui, le 27 septembre 2010, excédé par le real brésilien trop fort qui plombe son économie, a parlé de «guerre des changes». Quoiqu’exagéré, le terme a eu d’emblée un succès international et médiatique. En réalité, la dévaluation existe depuis plusieurs siècles et, dans l’histoire économique du monde, l’utilisation de cette arme était... monnaie courante.
» À lire: Huit leçons d’histoire économique, Jean-Marc Daniel (Odile Jacob)
• Pourquoi est-ce si avantageux d’avoir une monnaie faible?
Parce qu’une monnaie faible par rapport aux autres favorise les exportations d’un pays . D’un autre côté, les importations deviennent plus chères, ce qui poussent les ménages à consommer «maison», mais plus cher (la dévaluation est une forme de protectionnisme). Au final, l’industrie domestique est dopée, enclenchant un cercle vertueux de croissance économique, de consommation, d’emploi et in fine de recettes publiques.
• Pourquoi dévaluer est source de conflit international?
Un pays qui dévalue unilatéralement et fortement sa monnaie renforce son économie au détriment de l’emploi dans les autres pays. Cela crée un déséquilibre du commerce mondial que dénoncent ces autres pays, tentés de faire pareil. Si tout le monde dévalue ainsi (à ce moment là, on peut parler de «guerre»), primo, cela annule les effets positifs de la dévaluation, et in fine, ne resteront plus que les inconvénients d’une telle manœuvre, à savoir de la création monétaire massive qui entraîne une hausse mondiale des prix. Or, l’inflation non maîtrisable est devenue une phobie pour la planète économie: l’histoire a prouvé que l’hyper-inflation pousse à la révolte sociale (davantage encore que le chômage), et parfois conduit à la -vraie- guerre.
• Quels sont les pays qui ont tendance à manipuler leur monnaie?
Certains pays maintiennent artificiellement - de manière plus ou moins assumée - leur monnaie à un niveau relativement bas malgré une bonne santé économique; comme la Chine avec son yuan, que l’État contrôle. C’est le cas d’autres pays asiatiques comme Hong Kong ou Singapour. Figurent aussi, dans la liste des pays qui opèrent pour que leur monnaie ne se renforce pas trop, les pays producteurs de pétrole et de gaz, comme l’Arabie saoudite ou la Russie. Dans un autre registre, la Suisse, avec son franc très recherché car très sûr, n’hésite pas à intervenir franchement pour protéger son économie. Dans un même contexte de monnaie trop forte car «refuge», le Japon (3e puissance économique dans le monde) a récemment fait chuter son yen - de manière forte et inattendue - pour (enfin) sortir son économie de sa «trappe à liquidités»: vingt ans de stagnation de la croissance et de déflation destructrice de richesse. Une bombe: Tokyo a dès lors réenclenché le houleux débat sur la «guerre des monnaies».
Alors qu’une grève bloque le site depuis le 16 janvier. Le directeur industriel de PSA a indiqué qu’en cas d’échec du médiateur nommé par le ministère du Travail, l’intervention des forces de l’ordre «est une question qui se posera».
Alors que l’usine de PSA à Aulnay - qui doit fermer en 2014 - est paralysée depuis le 16 janvier par une grève à l’appel de la CGT, la direction hausse le ton. Elle reproche aux grévistes d’empêcher par la violence les autres ouvriers de travailler et de dégrader le matériel. Deux grévistes ont reçu vendredi leur lettre de licenciement à l’issue d’une procédure disciplinaire. Au total, sept procédures disciplinaires sont engagées.
Des mesures de mobilité temporaire ont par ailleurs été décidées par un comité central d’entreprise convoqué à la demande de la plupart des syndicats pour permettre aux ouvriers d’Aulnay d’échapper à un «climat de terreur». Il s’agira de prêts temporaires à l’usine de Poissy. «Il y a plus de 30 % de gens qui sont chez eux en maladie, en dépression et qui ne veulent plus mettre les pieds à l’usine parce qu’ils ont peur», selon Christian Lafaye, de FO.
Le «conciliateur», nommé par le ministère du Travail, a commencé à recevoir les syndicats d’Aulnay, dans le but de «favoriser le retour au calme». Denis Martin, le directeur industriel de PSA, a indiqué qu’en cas d’échec, l’intervention des forces de l’ordre «est une question qui se posera». «Il y aura dans ce cas une demande d’intervention pour faire respecter le droit du travail», a précisé un porte-parole. Le groupe perd la production de 440 voitures par jour à Aulnay, soit un coût d’un million d’euros selon une source interne. Aujourd’hui, «nous avons besoin» de Poissy et d’Aulnay «au regard du nombre» de C3 «demandées», a expliqué Denis Martin.
La tradition voulant que les indices US clôturent systématiquement au plus haut du jour et de la semaine (depuis début janvier) n'a pas été totalement respecté mais de nombreux indices ont battu de nouveaux records historiques en intraday (notamment de 'Dow Transport' ou DJT), histoire de marquer d'une pierre blanche cette séance des '3 sorcières' qui précède un week-end de 3 jours (pour cause de Président's Day lundi).
L'essentiel -pour les plus optimistes- c'est que le S&P500 (-0,1% ce soir mais +0,1% en 'hebdo') aligne une 7ème semaine de hausse consécutive.
Il est noter que l'indice a testé au cours de la même séance et à quelques heures d'intervalle ses 2 extrêmes de la semaine (1514 et 1524), laquelle se solde par la plus faible variation sur 5 séances (0,6%) depuis plus de 25 ans.
Le Dow Jones échoue d'un rien dans sa tentative: les +0,06% (à 13.981 pts après avoir inscrit un 'plus bas' à 13.907Pts vers 20H30) gagnés ce vendredi ne suffisent pas à finir la semaine en territoire positif (-0,1%).
Même score 'hebdo' pour le Nasdaq qui a reculé de -0,2% (alors qu'il progressait d'autant vers 16H), malgré les hausses de +7,1% de Monster Beverage et +3,3% de Sandisk.
Cela n'a pas suffit à compenser le repli d'Apple et Facebook (-1%) ou de -1,5% sur Amazon ou -2,1% sur Micron.
A noter tout de même le nouveau 'plus haut' absolu sur le Russel-2000 à 927.3Pts (inscrit à l'ouverture) et sur le 'Dow Transport' à 5.983 (vers 20H) mais qui clôture en repli de... -0,02% à 5.946,5Pts.
Les statistiques du jour se sont neutralisées: le recul surprise de -0,1% de la production industrielle en janvier (contre +0,2% attendu) a été contrebalancé par l'envol inattendu de -7,8 vers +10 de l'indice 'Empire State' d'activité manufacturière de la Fed de New York (ce n'est pas très significatif car les 'services' sont ultradominants dans le PIB local.
Le taux d'utilisation des capacités industriels a reculé de 79,3 vers 79,1% en janvier et la production manufacturière a chuté de -0,4%, contre +0,2% attendu... mais ces mauvais chiffres furent également tempérés par la hausse de 75 vers 76,3 de la confiance des consommateurs américains pour le mois de février 2013 d'après l'étude mensuelle de l'Université du Michigan et Reuters.
A noter la chute de -2% de Wal Mart (et -3,5% en séance) alors qu'une note interne diffusée 'par erreur' indique un début de mois de février catastrophique.
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